Le jour suivant, je poursuis ma découverte de la ville en commençant par le temple du ciel.

La construction du temple a débuté vers 1400 et a été ordonné par l’empereur qui a aussi fait construire la cité interdite. Il s’étend sur une surface totale de 267 hectares (pour la comparaison, le parc de la tête d’or à Lyon fait 117 hectares) et regroupe en fait plusieurs temples comme : la salle des prières pour la bonne moisson, l’autel du ciel, la demeure du seigneur du ciel et la salle de l’abstinence.

Chaque année, des cérémonies consacrées au Ciel étaient organisées dans le temple pour demander de bonnes récoltes. A cette occasion, des animaux étaient sacrifiés.

Dans les jardins du temple on peut voir toutes sortes d’activité qui occupent le troisième âge pékinois : sport, danses, jeux, chorale…

Après beaucoup de kilomètres à travers les différents bâtiments, je reprend le métro direction le temple Yonghe ou temple du lama… pas l’animal mais le moine. Ce temple bouddhiste tibétain date de la fin du 17ème siècle. Ce temple est la succession de plusieurs petits temples qui abritent chacun des représentations de bouddha. La plus grande est une statue en bois de 12 mètres de haut.

Après tous ces temples, je fais un petit tour par le zoo. J’avais lu énormément de commentaires sur les conditions déplorables dans lesquelles vivent les animaux au zoo de Pékin. Cependant il y a en a un qui est bien traité, c’est le panda. Animal emblématique du pays, plusieurs pandas vivent au zoo dans une « maison des pandas » qui leur est totalement dédiée. N’ayant pas le temps de me rendre à Chengdou, où une réserve à carrément été créé, la visite du zoo de Pékin représente une bonne alternative. C’est toujours très drôle de les observer manger, et se déplacer. Ca parait tellement irréel !!

Enfin, pour terminer cette looooongue journée, je pars assister à une représentation d’un opéra de Pékin. La place m’a été offerte par l’hôtel, donc c’était une bonne occasion d’en voir un, mais même après plusieurs jours de réflexion, je ne sais toujours pas quoi en penser. Je ne sais pas si c’est censé être drôle, mais ça m’a bien fait rire ! J’ai trouvé personnellement qu’ils passaient beaucoup de temps à casser le vent. C’est totalement surjoué, et les histoires sont tellement simplistes… en même temps je n’ai jamais vu d’opéras donc je n’ai pas de référence pour comparer. Les dialogues sont en chinois traduits trop vite sur des écrans géants, mais j’ai pu comprendre que la première histoire parlait d’un bandit échappé d’une prison qui part sauver la fille d’un vieux monsieur, et la deuxième, d’une princesse qui a vraiment trop bu hier soir à la fête de la montagne.

Pour vous donner une idée, un petit extrait….