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Mardi 7 et mercredi 8 juillet 2015 – Puno (Altitude : 3827m)

Arrivée à Puno de bon matin après un long trajet de nuit…

Je commence par un petit tour de la ville pour voir à quoi ressemble cette petite ville au bord du lac titicaca qui est surtout un point de départ pour visiter les ìles Uros. Je passe par la plaza de Armas, puis un petit tour du còte du port pour observer enfin le lac titicaca.

On se croirait un peu à Annecy avec les bateaux en forme de cygnes…

Le lendemain, je devais passer deux jours sur les ìles Uros (iles en roseaux flottant sur l’eau), avec une nuit sur place dans une famille.

A cause de la météo, l’excursion a été annulée, et j’ai dû me contenter d’une simple visite de deux heures sur les iles.

La visite est cependant tres intéressante. On découvre comment sont construites les iles, que chacune d’elle abrite entre 4 et 6 familles, comment vivent leurs habitants…

A l’origine, ces îles étaient perdues au milieu du la titicaca, mais pour se rapprocher un peu de la civilisation (et des touristes), les îles ne sont maintenant plus qu’à quelques centaines de mètres du rivage. On remarque d’ailleurs que ces îles ont évoluées et essaient de trouver un équilibre entre tradition et modernité : on peut apercevoir ici ou là, panneaux solaires, télés, ou chaines hifi 😉

C est cependant tres bizarre de marcher sur ces iles, avec l impression que l on va  passer a travers a chaque pas.

Samedi 4, dimanche 5 et lundi 6 juillet 2015 – Cusco

Derniers jours à Cusco, dernières visites…

Balade dans le marché de San Pedro, où l’on peut voir fruits et légumes, vendeurs de jus de fruits, de fromages, mais aussi des cochons d’inde prêts à cuire, et des étals de viande et poissons pour lesquels les règles d’hygiène sont très différentes de la France.

Visite ensuite de la « vallée sacrée » autour de Cusco, et notamment des sites de Pisac, Ollantaytambo et Chinchero. Ces trois sites abritent des vestiges incas datant de plus de 500 ans. On peut y voir des cultures en terrasse, des gardes manger très inventifs, des visages humains sculptés dans la montagne, des zones urbaines…

Là encore, comme dans tous les autres sites incas, les murs sont penchés vers l’intérieur. C’était leur façon de lutter contre les séismes très nombreux dans le pays.

Enfin, dernière balade dans Cusco, sur la place de Armas, et le quartier de San Blas.

Cusco me laissera un très bon souvenir, notamment comme point de départ de la visite du Machu Picchu, mais c’est également une ville… fatigante. Il est impossible de se balader dans la ville sans se faire accoster toutes les 2 secondes pour un massage, un tableau ou de l’artisanat.

Vendredi 3 juillet 2015 – Machu Picchu

Arrivée à 5h à la station de bus pour prendre le premier bus à 5h30, je me rends compte que tout le monde a eu la même idée et qu’il y a déjà beaucoup de monde qui attend.

Finalement à 5h30, l’organisation des bus est plutôt efficace. Je monte dans le troisième bus pour le Machu Picchu, vers 5h35.

(Le bus n’est pas obligatoire. Il est possible de se rendre à pied jusqu’au site moyennant 1h30 de marche en montée. Mais je dois avouer que la perspective de devoir faire 1h30 de marche à 4h30 du mat’ ne m’a pas vraiment emballée.)

25 min plus tard, arrivée au Machu Picchu. Après quelques escaliers, le site est enfin là ! L’avantage d’y être à 6h est qu’on a l’impression d’avoir le Machu Picchu rien que pour soi… le flot des groupes de touristes arrive plus tard.

Je passe de longues minutes à admirer le panorama, faire des photos, admirer les lamas en liberté. C’est magnifique ! C’est hallucinant de se dire que ça a été construit il y a plus de 550 ans (et qu’ils avaient pas de camions). Sur la partie haute, des escaliers permettent d’accéder de plus en plus haut et d’avoir une vue de plus en plus panoramique sur le site.

Puis direction des lieux un peu plus à l’écart : le pont inca d’abord (accessible en 20min de marche), puis la porte du soleil (accessible en 1h de marche… ça il te le mette pas sur le panneau).

Enfin, pour terminer la visite, direction la partie basse du site qui abrite la cité inca, divisée en différents quartiers : le secteur agricole, le secteur des temples, les fontaines, le temple du condor, la place principale…

Jeudi 2 juillet 2015 – Machu Picchu Pueblo (Aguas Calientes)

Départ de Cusco en collective pour rejoindre la ville d’Ollantaytambo. Le principe est simple : un mini van attend les passagers et part quand il est complet. Ca a l’avantage de pas être très cher (environ 3€ pour 97km en 1h30).

Le but était de prendre le train pour le Machu Picchu depuis cette ville. Ce qui a l’avantage de réduire un peu le coût. Le train d’Ollantaytambo jusqu’à Machu Picchu Pueblo revient quand même à 95€ aller retour pour 43km en 1h30 (c’est le train le plus cher du monde au kilomètre).

Arrivée à Machu Picchu Pueblo, je fais le tour du village assez rapidement : la gare, le marché artisanal, la rivière, la voie ferrée en plein milieu de la ville, la place principale…

Avant la fin de la journée, direction le guichet de la compagnie de bus pour acheter mon billet de bus  pour le lendemain matin (environ 25 min de bus du village au site) pour ne pas perdre de temps et pouvoir prendre le premier bus pour le Machu Picchu à 5h30.

Mardi 30 juin et mercredi 1er juillet 2015 – Cusco (altitude 3400m)

Premiers jours tranquilles à Cusco pour s’habituer à l’altitude (pour l’instant je n’ai pas ressenti les effets, à part peut être une sensation d’être essoufflée plus rapidement).

Au programme, renseignements sur les lieux à visiter aux alentours, et sur la meilleure façon (et si possible une des moins chère) d’aller jusqu’au Machu Picchu.

Après ça, balade dans la ville : marché San Pedro, place San Francisco, la « pierre à 12 angles », plaza de Armas (qui est la seule place au Pérou à posséder deux églises). Cusco est la ville du Pérou qui a le mieux conservé les vestiges incas. Il reste encore de nombreux murs qui datent des incas qui ont été conservés dans la construction de nouveaux bâtiments, plutôt que de les détruire comme dans d’autres villes.

On reconnait les murs incas (vs les murs des conquistadors espagnols) parce qu’il n’y a aucun espace entre les pierres. Elles sont parfaitement alignées et maintenues par un système d’encoches.

Balade ensuite aux alentours de la ville pour voir des vestiges incas : Qoricancha, Sacsayhuaman, Qenqo, Tambomachay et Puca Pucara.

Lundi 29 juin 2015 – Vers Cusco (montée de 2335m à 3400m)

Départ d’Arequipa pour 12h de bus vers la prochaine ville, Cusco. Quelques photos prises sur la route.

Arrivée à Cusco à 18h, juste à temps pour assister à la demi finale de la CopaAmerica : Pérou – Chili, qui s’est terminée par la défaite du Pérou.

Dimanche 28 juin 2015 – Arequipa (altitude : 2335m)

Dernier jour à Arequipa et dernières visites de la ville.

Sur la place principale (Plaza de Armas), je suis tombée par hasard sur un festival de coccinelles (la voiture). Du coup, il y avait des animations : défilés, expositions de coccinelles et groupes de musique.

Ensuite direction le « Museo Santuarios Andinos », le plus visité de la ville. Ce musée expose la « momie » Juanita (il s’agit en fait plutôt d’un corps congelé), retrouvée coincée dans la glace au sommet d’un volcan, et qui avait en fait été offerte en sacrifice aux dieux. La visite est très intéressante (quoi qu’un peu glauque), et en français pour une fois 😉 La momie date d’environ 1450 après JC. La fille de 14ans a marché pendant 3 mois jusqu’au sommet de la montagne pour atteindre le lieu du sacrifice. Plusieurs objets ont été retrouvés à côté « du corps » et sont exposés dans le musée. La « momie » est exposée dans un caisson à -20°C. Dit comme ça, ça parait un peu glauque, mais ça permet de mieux comprendre les sacrifices fait à cette époque.

Après cela, passage éclair par la cathédrale, car elle ne se visite pas le dimanche car les messes s’enchainent toutes les heures.

Plus passage (éclair une nouvelle fois) par l’église de « La Compana » (église jésuite avec autel haut en couleur), puis par l’église Santo Domingo dans laquelle je suis tombée par hasard sur un mariage.

Enfin, la journée se termine par le visite du couvent Santa Catalina créé en 1579. Véritable ville dans la ville, avec des ruelles, des places, et des cellules privatives. Les « nonnes » n’avaient pas le droit de sortir du couvent (1h de parloir autorisé par mois à travers des grilles doubles), mais elles étaient plutôt bien installées à l’intérieur. Elles avaient chacune une cellule privative (qu’elles pouvaient revendre), une cuisine particulière et des servantes. Aujourd’hui le couvent n’abrite plus qu’une trentaine d’occupantes qui vivent dans une partie isolée qui ne se visite pas, mais elles ont le droit de sortir comme elles veulent.

Vendredi 26 et samedi 27 juin 2015 – Trek 2J/1N dans le canyon de Colca

Départ de l’hôtel et 4 heures de bus pour aller faire un trek de deux jours et une nuit dans le canyon de Colca.

Arrêt en chemin à « Cruz del Condor », un super point de vue pour observer le vol des condors.

Puis fin du bus à Cobanaconde à 3300m pour débuter le trek.

Au programme : descente de 6km jusqu’au bas du canyon (2100m d’altitude, soit 1200m de dénivelé) en 3h30, puis remontée d’un vingtaine de minutes jusqu’au village de San Juan de Chuccho… pour le repas. Ensuite montée (en passant par les villages de Cosnirhua et Malata) puis descente pour arriver jusqu’à l’oasis de Sangalle à 1700m pour passer la nuit. Et enfin le lendemain, ascension pour retourner à 3300m.

Beau programme a priori, sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu. Les 6km de descente ont été un enfer. A cause du chemin dont la moitié était constitué de sortes de marches avec chacune une taille différente. A cause de l’altitude aussi, parce qu’à 3000m d’altitude, il est un peu plus difficile de trouver du souffle. Et enfin à cause de la chaleur, parce qu’à 3000m d’altitude, on est 3km plus près du soleil, donc ça tape fort !!

Résultat des courses, j’ai fait les 3h30 de descente, puis 20min de montée jusqu’au repas, puis enfin 1h30 de montée jusqu’à Cosnirhua. C’est là que j’ai finalement passé la nuit dans un village… typique (avec les cochons dinde dans une cage au milieu de la cour, près à être cuits). L’auberge était… dans son jus, c’est à dire que depuis la chambre au premier étage, on pouvait voir le rez de chaussée à travers le parquet en bois.

Heureusement, je n’étais pas seule puisqu’une irlandaise, et une anglaise ont aussi jeté l’éponge et abandonné le trek.

La suite du programme a consisté à prendre un bus à 4h du matin pour rejoindre les autres, qui eux ont fini le trek (bus de 4h du mat’ qui passe en fait  3h45 alors que tu es encore en train de te brosser les dents !!!). Petit tour en bus pour 3h. Heureusement qu’il faisait nuit parce que vu la largeur de la route et la hauteur du ravin, j’aurais sûrement stressé à mort.

Plusieurs arrêts sur le chemin du retour pour profiter des panoramas, se baigner dans des sources d’eau chaude, faire un passage par 4900m d’altitude, et enfin apercevoir lamas, alpagas et vigognes en semi liberté.

Le bâtiment avec le toit rouge et bleu qu’on aperçoit sur les photos et en fait l’école du petit village de San Juan de Chuccho, quasi au fond du canyon. La partie avec le toit rouge est l’école primaire (effectif : 4), la partie avec le toit bleu est le jardin d’entant (effectif : 4).

Mercredi 25 juin –  Arequipa (Altitude : 2335m)

Première journée à Arequipa… je monte en altitude progressivement…

Un tour de la ville pour avoir un premier aperçu tout en couleur.

Arequipa est surnommée la ville blanche, mais je n’ai pas trop compris pourquoi, vu la couleur de certains bâtiments.

A la découverte de l’église San Francisco, des ruelles de la ville, des volcans environnants (Misti, et Picchu Picchu), ainsi que de « Alpaga Mundo », le disneyland de l’alpaga.

La ville est très jolie… à approfondir dans les jours à venir.