Audrey
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Audrey, 34 ans, en congé sabbatique pour aller voir le monde pendant un an.
Inde

J344 à J348 – McLeod Ganj

Du dimanche 22 au jeudi 26 mai 2016 – McLeod Ganj (Inde)

Je suis maintenant dans la ville de McLeod Ganj située dans les montagnes du nord de l’Inde, à environ 2000 mètres d’altitude. La ville est connue comme le « petit Lhassa » puisqu’elle abrite la résidence du Dalai Lama, et est le refuge des tibétains en exil.

Ce qui frappe en premier c’est la différence de climat par rapport aux villes précédentes. Il pleut un peu, et le reste du temps la température avoisine les 23 degrés ! Très loin des 45 degrés de Delhi ou Amritsar.

On ne se croirait pas vraiment en Inde… Les visages sont différents, l’ambiance est plus paisible.

Le centre ville s’articule autour de deux rues principales qui abritent surtout des restaurants, magasins de souvenirs et maisons d’hôtes.

La ville est un joyeux mélange de touristes venus méditer, randonner ou faire du yoga, de moines tibétains en tenue bordeaux et orange, et d’une population mêlant indiens et tibétains en exil.

Naturellement, j’ai commencé par me rendre au temple du Dalai Lama. Le temple ne ressemble pas du tout à ce à quoi je m’attendais. De loin on dirait du préfabriqué. Il a été construit en 1959 après l’arrivée du Dalai Lama. Aucun signe extérieur ne laisse penser qu’il s’agit d’un temple. Une fois à l’intérieur c’est différent. On y retrouve des moulins de prière dorés, deux salles de prière, plusieurs statues de bouddha, des bibliothèques contenant les textes sacrés… On y croise également des fidèles venus prier… et la prière bouddhique est plutôt sportive puisqu’ils récitent des prières en commençant debout et finissant allongés sur le ventre, puis se relèvent et recommencent !

J’ai parcouru également le chemin de prière qui fait tout le tour du temple. Il est emprunté chaque jour par les moines qui font tourner au passage les dizaines de moulins de prière qui le longent.

Le Dalai Lama étant en vadrouille lors de mon séjour à McLeod, je n’ai pas eu l’occasion de l’apercevoir.

Le musée du Tibet situé juste à l’entrée du temple retrace l’histoire du Tibet à travers de nombreuses photos et témoignages. Notamment un panneau présentant les portraits des tibétains qui se sont immolés jusqu’à aujourd’hui. On y découvre aussi l’histoire de celui qu’ils appellent le plus jeune prisonnier politique du monde. Il s’agit d’un petit garçon de 5 ans qui avait été désigné comme la réincarnation du Panchan Lama (le numéro 2 dans la hiérarchie tibétaine derrière le Dalai Lama), et qui a été enlevé par les chinois quelques jours seulement après cette désignation.

Je passe le reste de mon séjour à McLeod Ganj à profiter de l’ambiance paisible, parcourir les magnifiques paysages de montagnes autour du village pour découvrir :

  • les milliers de drapeaux de prière tibétains rouge, jaune, vert, bleu et blanc qui flottent dans le village
  • la cascade de Baghus située à 2km
  • la cathédrale St John… et c’est vraiment bizarre de voir une église en Inde. Ils sont d’ailleurs alignés sur les coutumes locales puisqu’il faut poser ses chaussures avant d’entrer dans l’église !
  • je suis aussi partie à la recherche d’un village d’enfants tibétains, mais après avoir croisé des militaires armés et après eu pas mal d’indications contradictoires (ahhhh les indiens et leur incapacité à reconnaitre qu’ils ne savent pas !!), j’ai fait demi tour
  • enfin, petite visite du temple situé au coeur du village et entouré de moulins à prière. Les moulins à prière sont en fait un concept assez ingénieux d’optimisation du temps, puisque faire tourner une fois le moulin dans le sens des aiguilles d’une montre revient au même que de réciter tous les matras qui sont gravés sur le moulin.

Pour vous donner un idée de l’ambiance qui règne dans la ville, je vous mets LA chanson qu’on entend à tous les coins de rue. Il s’agit de la version chantée du mantra tibétain « Om Mani Padme Hum ».

Inde

J341 à J343 – Amritsar (Temple d’or)

Du jeudi 19 au samedi 21 mai 2016 – Amritsar (Inde)

Le temple d’or a été construit au 16ème siècle et est « posé » sur un bassin sacré. Chaque sikh doit au moins une fois dans sa vie se rendre dans ce temple.

Pour vous faire une idée, les sikhs ce sont ces indiens assez grands qui portent un turban assez complexe sur la tête, et une grosse barbe.

(Pour l’anecdote, les sikhs ne se coupent en fait jamais les cheveux ni la barbe puisqu’ils les considèrent comme un don de dieu).

Pour entrer dans le temple, il faut poser ses chaussures, et se couvrir la tête (en hommage aux sikhs morts lors des combats contre les anglais).

En trois jours à Amritsar, je suis allée trois fois voir le temple d’or, à trois heures différentes de la journée. On a l’impression d’une ville dans la ville.

On y trouve une cantine qui sert gratuitement environ 100000 repas par jour aux pèlerins et touristes, sans distinction de race, religion, origine sociale… Je n’ai pas résisté à une visite des cuisines, et effectivement, on se rend vite compte des quantités industrielles qui sont cuisinées, et de l’organisation qu’il faut pour sortir de telles quantités. Tous les gens qui travaillent en cuisine sont bénévoles : ils épluchent des légumes, préparent les repas, fabriquent les chapatis (petits pains indiens plats), distribuent les plateaux, servent les repas, réceptionnent la vaisselle sale, font la vaisselle…

Je vous laisse admirer le travail des bénévoles qui remplissent les bacs de vaisselle sale :

De nuit le temple est encore plus beau avec ces illuminations. A 22h, c’est également l’occasion d’assister à la cérémonie du « coucher du livre sacré ». En effet, les sikhs ne vénèrent pas un dieu, mais il vénère leur livre sacré dont l’original est exposé au premier étage du temple d’or. Tous les soirs, le livre est déplacé dans un lit dans une autre partie du temple.

Le bassin situé autour du temple d’or est sacré pour les sikhs. Ils viennent s’y immerger lors de leur passage. Il aurait même des propriétés miraculeuses pour guérir les malades.

A l’intérieur de l’enceinte du temple, les haut parleurs diffusent la lecture du livre sacré des sikhs en direct et au rythme des percussions. Le livre est en effet écrit sous forme de chansons.

Pour finir sur le temple d’or, je dois dire que j’ai adoré me balader dans ce temple. Non seulement parce que l’ambiance y est très paisible, mais aussi parce que les gens qui j’y ai croisé sont extraordinaires, gentils, souriants… toujours prêts à faire découvrir leur culture et en apprendre plus sur la nôtre.

Inde

J341 à J343 – Amritsar

Du jeudi 19 au samedi 21 mai 2016 – Amritsar (Inde)

Après les trois jours de préparation à Delhi, je décide de me rendre complètement au nord de l’Inde. La première destination sera la ville d’Amritsar.

Cette ville n’est pas très connue à l’étranger, pourtant elle possède un trésor… le temple d’or.

Mais commençons pas le début ! Pour me rendre à Amritsar, j’ai testé le fameux train indien. J’avais entendu tellement d’anecdotes insolites sur les trains en Inde, que j’appréhendais un peu. Finalement, une fois qu’on a compris comment fonctionne les panneaux indicateur dans la gare et sur les quais, et qu’on a repéré les indications pour trouver le bon wagon, tout va bien.

Pour arriver jusque là, j’ai aussi testé le bureau touristique à la gare de Delhi… parce qu’il faut savoir que même si les trains sont affichés complets, il reste toujours quelques places qui ont été bloquées pour les touristes ou pour les départs en urgence. Pour les acheter il faut donc se rendre à la gare et patienter assez longtemps !!

Amritsar est donc ma première vraie étape en Inde. L’occasion d’enfin me confronter à cette nouvelle culture dont j’avais tellement entendu parler.

Je fais ici une parenthèse « ressenti sur l’Inde » puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes, mon séjour en Inde est terminé. J’avais comme beaucoup de monde, lu beaucoup de choses diverses et variées sur les voyages en Inde. Ce pays est réputé comme très difficile. En gros les voyageurs se décomposent en deux catégories, ceux qui adorent et ceux qui détestent. La majorité des choses qu’on peut lire ou entendre sont assez vraies… le bruit incessant (des klaxons principalement), les ordures, les hommes qui nous fixent bizarrement, les sollicitations incessantes des tuk-tuk et des vendeurs… Mais il ne faut pas non plus en faire une généralité. Je m’étais probablement préparée au pire, et j’ai donc eu pas mal de bonnes surprises. Je vous raconterai ça au fur et à mesure.

Comme le disait une phrase écrite sur le mur d’un hôtel que j’ai visité, les pays étrangers ont un culture pensée pour les gens qui y vivent, et non pour les gens qui y viennent en voyage ».

La ville d’Amritsar notamment est assez extraordinaire. Comme je le disais plus haut, peu de gens la connaisse mais elle est la capitale de la religion sikh. Elle abrite un lieu sacré « le temple d’or » qui est un mélange (désolée du raccourci) entre la Mecque et Lourdes.

C’est pour voir ce temple que la majorité des étrangers se rende dans cette ville. Je vous propose d’en découvrir plus dans le prochain article… J341 à J343 – Amritsar (Temple d’or)

Entre mes visites du temple j’ai quand même pris le temps de découvrir les autres points d’intérêt de la ville.

L’attraction numéro 2 à Amritsar est « la fermeture de frontière ». Tous les soirs vers 18h, des milliers d’indiens (et quelques touristes) convergent vers la frontière entre l’Inde et le Pakistan pour une cérémonie de fermeture de frontière. Dit comme ça, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre, mais une fois sur place, c’est un véritable show avec tribunes, chauffeur de salle et orchestre live.

Le show commence avec des indiens du public qui viennent courir avec le drapeau ou danser sur les tubes indiens. Des gardes très souples (ils lèvent leur pied jusqu’à leur oreille) se succèdent ensuite pour marcher très très vite vers la frontière pour procéder à sa fermeture.

Tout ça est très kitsch mais passionne les indiens qui étaient ce jour là aux alentours de 10000. Les grands jours, plus de 60000 personnes viennent assister à la cérémonie.

Pendant ce temps, le « camp pakistanais » de l’autre côté n’attire lui qu’une centaine de personnes.

Vidéo fermeture de frontière

Je me suis également rendu au mémorial de Jallianwala Bagh. Ce jardin a été le témoin du massacre de plus de 300 indiens par les anglais en 1919. Ils faisaient partis d’un mouvement pacifique venu manifester illégalement dans ce jardin. Sur place, on découvre les murs encore couverts d’impacts de balle. Comme pour bien appuyer les évènements, des buissons ont été taillés en forme d’hommes armés de fusils.

La dernière découverte a été pour le moins étonnante. Le temple Mandir Mata Lal Devi est un temple hindou à mi chemin entre un édifice religieux et une attraction de fête foraine. La visite se fait en suivant un parcours à travers les salles de prière, qui fait passer par des escaliers sortant de la gueule d’animaux géants ou qui fait ramper dans des tunnels. Le temple est décoré de milliers de lumières, miroirs et autres statues hindous.

La ville d’Amritsar a donc été une belle découverte. En tant que première étape en Inde, c’est là que j’ai constaté les premières curiosités indiennes que je retrouverai un peu partout ensuite, avec en vrac :

  • Le hochement de tête indien… la première fois c’est assez bizarre. Quand on pose une question à un indien, certains répondent en faisant une sorte de 8 avec la tête, à mi chemin entre le oui et le non. Après renseignements contradictoires, j’ai cru comprendre que ça voulait dire oui, mais parfois non, ou peut être !!
  • Les indiens qui vous sollicitent tout le temps pour se prendre en photos avec vous, quand ils ne prennent pas une photo plus ou moins discrètement avec leur portable
  • Les gens qui « trainent » dehors. C’est la première fois que je voyais autant de gens dans les rues, à ne rien faire de particulier.
Inde

J338 à J340 – Delhi

Du lundi 16 au mercredi 18 mai 2016 – Delhi (Inde)

Article sans photo…

J’ai passé mes trois premiers jours à préparer mon mois de voyage en Inde.

J’ai d’abord accusé le coup en débarquant à 17h à Delhi sous une température de 44°C !!

J’ai ensuite accusé le coup en allant acheter des billets de train à la gare de New Delhi. J’ai eu largement le temps de bien me rendre compte de l’environnement indien… beaucoup de bruits (surtout des klaxons… tout le temps), et beaucoup de monde (partout !!). Il faut que je creuse un peu mais à première vue j’ai l’impression qu’ils klaxonnent souvent plus par habitude que par réelle nécessité. J’ai aussi l’impression que dans la culture indienne, on traine beaucoup à l’extérieur.

Ce ne sont que des premières impressions. A suivre aux prochains épisodes.

Japon

J332 à J337 – Kyoto partie 4 et fin

Du mardi 10 au dimanche 15 mai 2016 – Kyoto (Japon)

Mon départ de Kyoto était prévu le 15 mai, hors il s’est trouvé encore complètement par hasard (je ne l’ai appris que la veille) que le 15 mai de chaque année a lieu un célèbre festival à Kyoto. J’ai donc décalé mon départ de quelques heures, le temps d’aller voir ça.

Le festival Aoi Matsuri est le descendant d’une tradition qui se perpétue depuis 1400 ans et qui était à l’origine destinée à « espérer » de bonnes récoltes.

Suite à des évolutions au fil du temps, la procession comprend aujourd’hui plus de 600 personnes vêtues de vêtements d’époque (je vous laisse admirer les chaussures en paille de toute beauté), et de 36 chevaux.

La procession débute au palais impérial et passe par plusieurs temples.

Ce sera la dernière étape pour moi au Japon avant de rejoindre Tokyo pour prendre l’avion directement Delhi ! Entre le Japon et l’Inde, l’écart s’annonce gigantesque.

Japon

J332 à J337 – Kyoto partie 3

Du mardi 10 au dimanche 15 mai 2016 – Kyoto (Japon)

Je poursuis ma découverte de Kyoto avec le marché Nishiki. Ce marché couvert est haut en couleurs, odeurs, et produits très souvent inconnus au bataillon. Il est aussi bien fréquenté par les touristes qui viennent y faire un tour, que par les habitants du coin qui viennent s’y approvisionner. J’y ai fait quelques découvertes insolites, comme : du jus de pamplemousse à même le fruit, des quantités industrielles de légumes au vinaigre, ou encore ces associations improbable d’un poulpe et d’un oeuf de caille.

Je me suis ensuite dirigée vers le quartier de Gion, situé juste à côté. C’est sûrement le quartier le plus connu de Kyoto. Celui où la légende veut qu’on puisse croiser des geishas si on a de la chance. J’ai eu beauuuuuucoup de chance (décidément c’est récurrent depuis mon arrivée au Japon) puisque j’en ai croisé 7 en une heure ou deux. Le plus difficile étant de distinguer les vrais geishas, les apprenties geishas (aucune idée de comment distinguer ces deux premières catégories), ou les touristes qui payent pour s’habiller avec la panoplie complète et avoir le droit de se balader dans les rues pendant une heure.

D’après l’endroit où je les ai croisé, je suis pratiquement sûre que celles qui sont seules sur leur photo sont soit une vrai soit au moins une apprentie, ce qui ramène le score à 2 ! Ce qui est bien et plutôt top, d’autant que je n’étais pas spécialement en train de les chercher.

La balade dans le quartier quasiment entièrement piéton est très agréable. J’ai aimé me perdre dans les petites rues et découvrir des petits passages longés de maisons traditionnelles, marcher le long du canal, ou observer la vie la long de la rivière.

Le lendemain, je me suis rendue au palais d’argent (ou Ginkakuji)… qui est comment dire… un temple qui n’est pas recouvert d’argent 😉 Encore une fois, le temple ne se visite pas mais on l’observe de l’extérieur et on fait ensuite le tour du jardin en suivant quasi inconsciemment un chemin du style parcours d’un magasin Ikea.

A la sortie du temple, j’ai suivi le chemin des philosophes qui longe le canal pour une petite balade au vert.

Enfin, arrêt express au temple Chion-In, dont la porte en bois est la plus grande du Japon (voir dernière photo). Finalement je n’aurai vu que cette porte puisque le temple était fermé quand je suis arrivée.

Japon

J332 à J337 – Kyoto partie 2

Du mardi 10 au dimanche 15 mai 2016 – Kyoto (Japon)

Pour mon deuxième jour à Kyoto, je me suis rendue au temple Fushimi Inari… le plus connu de la ville… le numéro 1 des endroits à voir…

Je n’ai pas été déçue ! Ce sanctuaire shintô a plus de 1000 ans, et il est composé de milliers de toriis (des sortes de cadres de porte en bois) rouges qui forment un chemin dans la montagne. Les toriis sont achetés par des familles mais surtout par des entreprises qui y déposent le nom de leur marque. On trouve aussi de nombreuses statues de renard, qui est l’emblème du site. Le chemin de toriis forme une boucle dans la montagne d’environ deux heures de marche… CHALLENGE ACCEPTED !!  D’autant que j’avais lu que plus on monte et moins il y a de monde. En effet, la majorité des visiteurs ne vont pas plus loin que les premiers toriis situés au pied de la montagne.

Direction ensuite l’incontournable numéro 2, le temple Kiomyzu-Dera.  Le site abrite des temples bouddhistes et shintoïstes : un bâtiment principal tout en bois et soutenu par des centaines de piliers, une pagode de trois étages, et notamment une mini cascade qui s’écoule en 3 petits jets et qui aurait des vertus thérapeutiques.

La suite au prochain épisode…

Japon

J332 à J337 – Kyoto partie 1

Du mardi 10 au dimanche 15 mai 2016 – Kyoto (Japon)

Je poursuis ma petite aventure au Japon par quelques jours à Kyoto. Quand j’avais tardivement rajouté le Japon à mon itinéraire, je ne devais aller qu’à Tokyo, puis plusieurs m’ont dit qu’il fallait absolument aller à Kyoto. J’ai donc rajouté la ville sur ma liste suite à un allongement encore plus tardif de mon séjour au Japon (12 jours au total).

La ville est beaucoup plus authentique que Tokyo, plus dans son jus on va dire. Il y a des temples à peu près partout, si bien qu’il y a toujours un nouveau devant lequel on passe par hasard.

Pour m’y rendre, j’ai eu l’occasion de tester le Shinkansen, le TGV japonais, aussi appelé « rocket train ». Le train est sur confortable, il y a une place impressionnante pour les jambes, et tout ça à toute vitesse.

La visite de Kyoto a super bien commencé puisque je suis arrivée sous la pluie. Je me suis baladée un peu quand même. Je vous épargne les détails puisque je suis repassée dans les jours suivants aux même endroits, histoire de voir ce que ça donnait en version sèche. J’aurai donc l’occasion d’en reparler.

Comme à Tokyo, j’ai organisé les visites par quartier, ce qui est d’autant plus stratégique à Kyoto puisqu’il n’y a quasi pas de métro et qu’il faut tout faire en bus (la ville est ultra bien desservie par les bus… c’est juste très long). Le premier jour j’ai eu le temps de voir :

Le temple du pavillon d’or (ou Kinkaku-Ji) : alors comment dire… c’est un temple… recouvert de feuilles d’or. Il s’agit d’un temple zen classé au patrimoine de l’Unesco, et construit aux alentours de 1400. Il abrite plusieurs reliques bouddhistes mais l’intérieur ne se visite pas.

Le temple Ryoanji. Le temple est très connu pour le jardin zen qu’il abrite… ouais… je m’attendais pas du tout à ça quand j’ai entendu parler de superbe jardin zen (voir la photo avec le grand rectangle recouvert de cailloux et les quelques pierres précisément positionnées). Je sais pas pourquoi mais les jardins zen ça a tendance à m’énerver 😉 Par contre je n’ai pas regretté ma visite dans ce temple puisqu’il abrite aussi un très joli jardin et un petit lac recouvert de nénuphars.

Le jardin, comme la majorité des parcs de Kyoto est IMPECCABLE. Il y a de la mousse sur le sol, mais c’est voulu. C’est même entretenu comme ça. Il y a des jardiniers qui ramassent la mauvaise herbe à la main pour ne pas abimer la mousse !!!

J’ai ensuite repris le bus pour rejoindre la bien nommée forêt de bambous. Au milieu de la forêt je suis tombée sur deux petits temples : le temple Nonomiya (sanctuaire shintô) et le temple Tenryu-ji (temple bouddhiste zen), deux endroits hors du temps et mignons tout plein.

La suite de ma visite à Kyoto au prochain épisode…