Inde

J349 à J352 – Rishikesh et Haridwar

Du vendredi 27 au lundi 30 mai 2016 – Rishikesh puis Haridwar (Inde)

Après Amritsar et McLeod, je prend mon premier bus indien (de nuit !!) pour rejoindre Rishikesh. Ce sera aussi le dernier, vu que cette expérience a été assez difficile pour mon estomac compte tenu de la conduite très sportive du chauffeur.

Rishikesh est connue comme la capitale mondiale du yoga. On y trouve un très grand nombre d’ashrams, ces centres qui mélangent méditation et enseignement du yoga. Bon ben comme je fais pas de yoga, la visite de la ville est assez limitée entre deux ponts suspendus et deux temples.

Malgré ça le cadre est plutôt sympa. Située au pied de l’Himalaya, Rishikesh a été l’occasion de découvrir pour la première fois le Gange, LE fleuve sacré.

J’ai aimé m’assoir sur un des ghâts (quais) ou me balader, et regarder la vie le long du fleuve, avec les bateaux de rafting, les hindous qui viennent s’immerger dans le fleuve, les locaux qui font leur lessive ou viennent se laver, les vaches tranquilles…

Si l’eau n’était pas aussi froide, j’aurais bien tenté la baignade aussi puisqu’étant proche de la source du Gange, l’eau est plutôt propre à cet endroit.

Le dernier soir je me suis rendue à un incontournable à Rishikesh, le Ganga Aarti ou cérémonie d’adoration du Gange. La cérémonie a lieu tous les jours à la tombée de la nuit. Au premier abord, c’est assez étrange. Des dizaines d’hindous se réunissent au bord du fleuve sacré pour prier en chantant. Au deuxième abord c’est encore un peu étrange quand une sorte de gourou s’est mis à parler. Finalement toute cette communion de gens réunis pour célébrer le fleuve c’est assez déroutant.

Je vous laisse admirer l’ambiance en images :

Le lendemain, et avant de reprendre le train pour Delhi, je me rend pour une demi journée dans la ville d’Haridwar située à 25km de Rishikseh. Dit comme ça, ça parait proche, mais en tuk-tuk il aura fallu un peu plus de 2 heures !! Cette ville est recommandée dans le guide du routard pour sa « cérémonie du feu ». A la tombée de nuit je me rend donc au ghât (quai) Har Ki Pauri pour voir la cérémonie. Après avoir échapper aux soit disant fonctionnaires gouvernementaux qui comme par hasard ne demandent de payer l’entrée qu’aux étrangers, je m’assois sur le quai en attendant le début.

Ils ne doivent d’ailleurs pas ramener grand chose puisque contrairement à Rishikesh, je n’ai croisé que très peu d’occidentaux sur place.

Le principe est le même qu’à Rishikesh, des religieux récitent des prières reprises par les centaines d’indiens présents. Puis des torches enflammées sont agitées dans une sorte de chorégraphie qui semble être le point d’orgue de la cérémonie, compte tenu du nombre de portables dégainés à ce moment là pour filmer la scène.

Pour clore la cérémonie, les gens déposent sur le fleuve des offrandes de fleurs et chandelles.

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